Couches Minces & Nanomatériaux
(Anciennement NanoMatéraiux à Visée Photonique)
Responsable :
Enseignants-chercheurs et chercheurs :
L’équipe
« Couches Minces & Nanomatériaux (CMNM) », constituée de 6
Professeurs et 3 Maîtres de Conférences, constitue
l’une des 5 équipes de l’axe « Chimie du Solide (CS) » de l’Unité de
Catalyse et de Chimie du Solide (UCCS). L'équipe CMNM est
composée de chimistes du solide et de physiciens. Ses membres sont tous nommés à l’Université d’Artois.
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Mots-clefs :
Oxydes ; Couches minces ; Nanoparticules ; Piézoélectricité ;
Ferroélectricité ; Optique ; Ablation laser pulsé ; Microscopies à
champ proche ; Spectrosmétries ; Calculs DFT
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Présentation des travaux de recherche :
Les
travaux de recherche menés par les membres
de l’équipe portent sur
la synthèse, la caractérisation avancée et la modélisation de couches minces d’oxydes
(multi-)fonctionnels et de systèmes
basés sur des nanoparticules dans un but
d’applications aux nanodispositifs, essentiellement électroniques
et
optiques.
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La première mission de l’équipe CMNM consiste à concevoir,
développer et élaborer de nouveaux matériaux ou systèmes, soit sous
forme de
couches minces (principalement des oxydes), soit sous forme de
colloïdes
composés de nanoparticules et de matériaux moléculaires autoassemblés
(cristaux
liquides). Les principales propriétés étudiées sont la
ferroélectricité, la
piézoélectricité, le magnétisme, la luminescence, les propriétés de
transport…
Dans le cadre particulier des couches minces, cette mission prend en
compte le
rôle joué par la nature du substrat via les contraintes qu’il induit
dans le
film, l’épaisseur du film déposé ou bien encore les conditions de
synthèse mises
en jeu. Dans le cadre des systèmes basés sur les nanoparticules, elle
prend en
compte l’organisation volumique des nanoparticules par des méthodes
originales
de piégeage.
La seconde mission de l’équipe consiste à relier
les propriétés microstructurales et physiques des systèmes
nanométriques
élaborés, à partir d’outils et de méthodologies qu’elle développe à
l’échelle
« nanoscopique ». Pour cela, elle s’appuie essentiellement
sur la
compétence et la reconnaissance qu’elle a acquise en microscopie à
champ proche
à partir du milieu des années 1990, au travers notamment du
développement de
modes singuliers tels le MFM (Magnetic Force Microscopy) et le PFM
(Piezoresponse Force Microscopy), et des spectrométries vibrationnelles
(Raman
- Infra-Rouge).
La troisième
mission de l’équipe réside
dans l’étude des paramètres expérimentaux et la compréhension des
phénomènes
qui régissent le comportement des matériaux à l’échelle locale (rôle de
l’interface substrat/film, structure électronique…) en développant des
calculs
ab-initio ou des modèles originaux liés aux fonctions de dispersion des
matériaux colloïdaux associées par des méthodes de calculs DDA
(Discrete Dipole
Approximation).
Applications : l’objectif
est d'optimiser les propriétés de nouveaux matériaux que l’équipe
synthètise en vue de les intégrer dans des nanodispositifs
électroniques, optiques ou dans le domaine de l'énergie. Dans des
cas particuliers, elle fait appel à des techniques disponibles à
l’extérieur telles que le FIB (Focused Ion Beam) afin de nanostructurer
les couches minces et d’étudier l’effet de taille. Elle fait également
appel à l’extérieur pour l’analyse plasmonique en mode cartographie.
En raison des contraintes environnementales, elle s’intéresse
essentiellement à des matériaux non-toxiques (exempts de plomb pour les
couches minces par exemple).
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ANR NanoPiC :
L'équipe participe au projet ANR NanoPiC (2017-2021) intitulé«Étude du comportement piézoélectrique multi-échelles de composites innovants micro- et nano-structurés».
Le projet NanoPiC a pour objectif de mener un programme de recherche et de développement de matériaux piézoélectriques innovants et ayant des propriétés améliorées, à partir de composites céramiques-polymères structurés. Il s’agit d’une part de fabriquer des composites comportant des domaines micro- et nano-structurés de céramiques non toxiques et de polymères fluorés et d’autre part de caractériser le comportement piézoélectrique aux échelles macroscopique et nanoscopique. La compréhension des comportements piézoélectriques de ces matériaux composites structurés est un enjeu scientifique fort et ouvre la voie à l'utilisation de ces matériaux pour des applications dans le domaine des pMUT (piezoelectric Micro machined Ultrasonic Transducers).
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Le projet regroupe les laboratoires UMET (Villeneuve d'Ascq), IEMN (Villeneuve d'Ascq), ICGM (Montpellier) et UCCS (Lens).
Les membres de l'UCCS impliqués sont Rachel Desfeux, Anthony Ferri et Antonio Da Costa.
Ils sont chargés de caractériser à l'échelle locale les propriétés électromécaniques des composites fabriqués (céramiques et polymères) par microscopie à force atomique.
Site du projet NanoPiC :
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ANR FEOrgSpin - Contrôle ferroélectrique de la spinterface organique/ferromagnétique (2018-2022) :
En octobre 2018 l'équipe CMNM de l'UCCS a obtenu, en tant que partenaire, l'ANR FEOrgSpin portée par
- Yuan LU de l'l’Institut Jean Lamour - Nancy
(CNRS - Université de Lorraine)
Ce projet a pour but d’élargir les connaissances sur le contrôle ferroélectrique de la polarisation de spin à différentes spinterfaces ferroélectriques organiques/ferromagnétiques et de développer de nouvelles fonctionnalités de dispositifs de spintronique basées sur des ferroélectriques organiques.
La "spinterface" est l’interface hybride métal ferromagnétique/organique. Elle peut dissimuler des propriétés filtrantes de spin très efficaces et présente une classe prometteuse de matériaux pour de futurs dispositifs de spintronique.
Cependant, la polarisation de spin de la spinterface au niveau de Fermi peut être différente ou même de signe contraire à celle de l’électrode ferromagnétique adjacente.
Nos récentes découvertes démontrent que la polarisation de spin à la spinterface polyfluorure vinylidène (PVDF)/Co peut être activement modulée (elle peut même changer de signe) en basculant la polarisation ferroélectrique du PVDF
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Le projet regroupe les laboratoires : - Institut Jean Lamour - IJL (CNRS - Université de Lorraine)
- Unité de Catalyse et Chimie du Solide - UCCS (Université Artois, CNRS, Centrale Lille, ENSCL, Université de Lille), Lens
- SPINTEC (Université Grenoble Alpes, CEA, INAC-SPINTEC; CNRS), Grenoble
- Institut de Physique de Rennes (Université de Rennes 1)
Les membres de l'UCCS impliqués sont Rachel Desfeux, Antonio Da Costa, Anthony Ferri et Luc Maës. |
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Collaborations :
Nos recherches
reposent sur de nombreuses collaborations,
avec notamment, l’Université de Southampton (Angleterrre), l’Université
de
Saarland (Allemagne), l’Université Tor Vergata de Rome (Italie),
l’Université
de Kiev (Ukraine), l’Université de Sidi Bel Abbès (Algérie),
l’Université de
Barcelone (Espagne), le CRISMAT-Caen, l’IEMN-Lille, l’UDSMM-Calais, le
LRCS à
Amiens, …
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Faits marquants :
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Thèses, ATER, post-doc (2008 à 2013) :
Nom, Prénom |
Type
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Titre de la thèse
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Thèse
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Thèse
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ATER |
Bruyer Emilie
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Thèse
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ATER |
Bayart Alexandre
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Thèse
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Nemer Salim
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Post-Doc
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Detalle Mikaël
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ATER
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Pour en savoir plus :